Ah, enfin, nous sommes au printemps !




Ah, enfin, nous sommes au printemps !

Ah, enfin, nous sommes au printemps !
Nous l’attendions impatiemment !
Pour mettre les écharpes au placard,
Rester sous les étoiles, le soir,
S’abreuver sous la voie lactée,
Gratter les cordes du pénitencier,
Accueillir l’éros de la vie
Qui fleurit au Jardin des Tuileries
Pendant que les plus Précieuses
Succombent à la fièvre acheteuse.

Oh amour de nos quatre saisons
Qui nous expulse de nos maisons
Nous aimons tous tes bourgeons
Et tes bourgades aux beaux balcons.

Spring, printemps ou bien pritempo
Ta langue est comme l’espéranto ;
Elle réunit les Etres Humains
Et tous en chœur comme un refrain
Les sons, les mots sous la rotonde
Nous sommes dans les couffins du Monde.
Sans souci on vit de sa plume
C’est ailleurs qu’on croise l’infortune.
Le Printemps vaut bien un poème
Et la vie aussi, tout de même !


Isabelle NICOLAS, dans le train de nuit, Nice-Paris, le 23 avril 2013.

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