L'Humanisme racial


L'humanisme racial

Le paradigme d’un humanisme racial : Une possibilité pour l’Europe ?
Esquisse de Stefan George. Deutscher und Europäer (Stefan George.Allemand et Européen) d'Arvid Brodersen, Berlin : Die RundeMCMXXXV, 81p.  NBP1Par Leonore Bazinek (Laboratoire ERIAC, Université de Rouen).A. Notices préliminaires.Pourquoi cette présentation ?Les traductions françaises des œuvres du poète allemand Stefan George (1868-1933) se sont multipliées en ce début du XXIe siècle, cent ans après son apogée en Allemagne.En effet, George a dominé pendant une trentaine d'années la vie poétique de langue allemande. Il vaut alors la peine de se demander comment ce phénomène a été possible. Nous voyons que les raisons de son succès ne peuvent pas être exclusivement liées à son époque. Et pourtant, ses œuvres mystiques rappellent les derniers avatars d'un romantisme dépassé. Pour le moins, si on admet que son style boursouflé ne correspond plus à nos goûts, que ses histoires cruelles sont devenues, à l'ère des jeux vidéo, des banalités, il reste son inventivité de présentation : George, peut-être plus que nul autre, a veillé à ce que la forme de l’œuvre couvre entièrement son contenu. George a poussé les réflexions de cet ordre jusqu’au domaine philosophique, revendiquant - à en croire Brodersen - que, pour l’homme, cela devrait être pareil.Par conséquent, l’homme doit habiter le sol d’où il provient. Il doit regagner la pureté de sa race dans son peuple, et cela sur son propre sol. NBP2L'exposé de Brodersen, que je retrace ici en ses grandes lignes, atteste l'existence tout à fait objective (et naïve ?) d'une telle doctrine raciale qui se veut philosophique - et dont George a été un représentant exemplaire. Brodersen défend, au début des années 1930, cette version humaniste de cette doctrine comme paradigme à venir . Notons au passage que la construction et la forme argumentative de son exposé correspondent au petit livre Alfred Rosenberg und der Mythus des 20. Jahrhunderts (Alfred Rosenberg et le mythe du 20e siècle) d'Alfred Baeumler(Munich:Hoheneichen 21943, 111p.). Autant Baeumler que Brodersen s’attachent à montrer le lien indispensable et irremplaçable entre l’envergure d’un esprit et son sol natal. La brève présentation qui suit se comprend comme invitation à la réflexion. Elle retrace, dans l’ordre des chapitres, le contenu de ce document en français. Les idées principales sont résumées,appuyées par quelques citations. Les titres des chapitres sont traduits, avec la formulation allemande en note.J'ajoute aussi les prénoms et les dates dans la mesure du possible pour chaque personnalité que Brodersen convoque. NBP:1Chez le même éditeur : Vom Schicksal des deutschen Geistes. Mitternachtsvorträge im Rundfunk , 140p; Helbing, Lothar, Der dritte Humanismus ,108p.; Weinstock, Heinrich, Polis. Der griechische Beitrag zu einer deutschen Bildung heute, an Thukidydes erläutert , 120p. ; Huldigung. Geschichte einer Runde .2 Rappelons l’attentat de Anders Breivik (juillet 2011).  Qui a été Arvid Brodersen ?Le norvégien Arvid Brodersen (22. 09. 1904 Trondheim – 2. 07.1996 Oslo) a étudié la sociologie à Berlin. Il a travaillé pour l’unesco et à la New School for Social Research à New York City.NBP3Il faisait apparemment partie d’un mouvement de résistance pendant la deuxième guerre mondiale et il arrivait à intercepter des messages de la Wehrmacht .NBP4Malgré ce cv impressionnant, je réponds clairement avec un non à la question du départ. Aucune version de cette Weltanschauung meurtrière n’est admissible. Bien au contraire, il s’agit désormais de déceler les endroits où elle s’est entretemps subrepticement inscrit. B. Présentation.5 "Traité dans la forme d'un essai", issue d’une conférence donnée "devant des artistes et des spécialistes d'art norvégiens". 7-13 L'européanité allemande.NBP5 Le romantisme depuis Johann Gottfried Herder (1744-1803) se caractérise par la découverte du racial par les Allemands. Cette position se met en opposition à la définition d'un être humain déterminé par la raison. Ce mouvement a été opposé au classicisme qui a redécouvert l'antiquité. 8 Cette "affirmation décidée de son propre peuple et de son propre destin" n'est pas un chauvinisme.Brodersen renvoie au norvégien Hendrik Steffens (1773-1845) qui pouvait dire par rapport à son disciple, le danois Adam Oehlenschläger (1779-1850) : "Je le lui ai donné à lui-même." 9-13 La personnalité du peuple produit une richesse des formes dont l'ensemble est l'Europe. Le classicisme a introduit la nostalgie du sud. "Ce mouvement est à la fois völkisch et trans- ou métavölkisch". Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832) a fait le chemin pour rien ; Friedrich Wilhelm Nietzsche (1844-1900) s'abîmait, car il haïssait l'Allemagne. Napoléon (1769- 1821) a cherché une synthèse européenne. Il a fallu alors "un autre" qui finalement va mener à biencette nostalgie. 14-19 Pèlerinage européen.NBP 6Jusqu'à 16 De par ses origines ,George pouvait réaliser intuitivement "à partir de son centre allemand l'unité essentielle de ce continent pluriel, traversé par des tensions et des oppositions".NBP7 20-25 Cercle européen. BP 8Jusqu'à 21 George entretient des "relations d'amitié et de communauté de travail", mais "sans élévation d'un cosmopolitisme sans caractère." NBP:3 Cette école a accueilli des immigrés allemands qui sont restes très proche de ce qui présenté ici.4 J’ai repris ces informations de la wikipédia en anglais. Elle donne des links qui dirigent vers des textes en norvégien.5 Deutsches Europäertum.6 Europäische Wanderschaft.7Brodersen se réfère à plusieurs reprises au norvégien Hans E. Kinck (1865-1926).8Europäischer Kreis. Fin Page 1Page 2 Jusqu'au paragraphe 25 George apprend des langues ; il traduit. Ainsi, "le fondement de son travail est l'Allemagne, pas comme une île, mais comme le coeur du continent." 26-33 Premières oeuvres. NBP 9 28 "Il ne discerne dans aucun de ces livres explicitement entre le pays natal  et le monde." 32 Brodersen renvoie à Ernst Morwitz (1887-1971) : "«A travers de tous les tournants de son développement, le poète reste au bord des eaux maternelles, d'un fleuve qui indique la limite du terrain parcouru et qui sert en même temps, comme les légendes et le poème en miroir du Septième cercle, pour l'examen des traits de visage changés par l'expérience. 33 Les frontières qui se désignent ainsi correspondent aux frontières de l'Europe. : "Car en lui apparaissent comme deux domaines séparés de la réalité [d’un côté] ce qui est lié au pays natal , et [de l’autre,] l'étranger." 34-41 Pays natal et le Sud.NBP 10George : "«Je veux, vous devez !»", ce qui correspond à sa conception de l'homme qui se distingue soit par une réceptivité féminine, soit par un esprit masculin. Le peuple, ce n'est pas la multitude ; les hommes, ce sont les Allemands. 40 "George haït ce monde et sa chasse sacrilège de ce qu'il appelle bonheur (lui, George, l'appelle mort) - il haït ce monde avec son être le plus intime, non seulement avec son cerveau ; et il haït l'être intime et entier de ce monde. Il ne veut en rien le changer ou l'améliorer, il lui souhaite tout simplement assez de ce «bonheur» qu'il désire - afin qu'il en crève." 42-51 L'Empire entier. NBP11Le Tapis, c'est l'Allemagne.L'Anneau signifie que le sud est intégré à travers le Rhin. 51 "Le sixième tableau du Rhin donne enfin la prophétie pour le nouvel Empire des Allemands.Avant que le peuple n’aurait pas intégré le feu du sud qui souffle du Rhin et de ses poètes, l'Empire ne pourrait pas s'élever, ne pourrait pas fêter sa renaissance." 52-61 Allemagne secrète. NBP12 55 Goethe et Friedrich Hölderlin (1770-1843) n'ont pas vu ce que George a pu voir : "la réalisation de leur rêve du sud". 56 "Stefan George est un poète patriotique. Sur ce patriotisme repose sa bonne européanité, car aujourd'hui, il n'y a bien évidement plus de général sans le particulier et sans le spécial. Et sans le völkisch, pas d'européen."NBP13 60 "L’œuvre tout entière de George est au service de cette transformation profonde qu'il subit et qui amène également une transformation étendue et en profondeur de l'Europe. [...] Les Allemands [...]ont changé leur emplacement spirituel sur le continent tout entier. Ils [...] circulent bienheureux et satisfaits autour du sud intime. [...] Ils sont le repos qui se transforme, le peuple qui est réellement le coeur de l'Europe." D'où la polarité. NBP:9 Erste Werke.10Heimat und Süden.11Das ganze Reich.12Geheimes Deutschland.13On remarquerait que Brodersen a parfaitement intégré la logique qui part des existentiaux, cf. aussi infra, ad 67. Fin page 2Page 3 61 Brodersen cite, pour affirmer son argumentation à propos du sud, Ernst Moritz Arndt (1769-1860), sans donner la source de sa citation. 62-72 Les plus extrêmes. NBP14 62 "[...] déplacement vers le nord du terrain essentiel  créateur de culture et porteur de l'histoire de l'Europe [...] Ce n'est pas un processus purement spirituel et culturel, mais un événement naturel et biologique avec des conséquences spirituelles et culturelles immenses." Brodersen renvoie à Hugo Hassinger, Geographische Grundlagen der Geschichte. 66 "[...] cette heure mondiale fait valoir la loi du métissage." 67 "Pas de séparation raciale, pas d'analyse, mais synthèse [...] le sang précieux [...] vers l'intérieur de l'Allemagne." NBP15 68 Il en résulte la "race des conducteurs sur la mer du nord",16 "la race des fermiers de l'intérieur (race essentiel )", la race légère du sud (race de vin)". Elles s'unissent et devient ainsi "une synthèse völkisch, allemande et également trans-völkisch européenne." Les "traits des trois races d'origine de l'Europe s'unissent pour devenir des images allemandes éternelles," ce qui correspond aux extrémités qui inclut aussi les juifs. 69 "Nous tenons plus spécialement en ces temps à notre devoir de le prononcer de façon indubitable, et nous voulons simplement répondre à ceux qui s'autorisent à faire des reproches au poète : les amis judéo-allemands ne peuvent pas être soustraits de l'oeuvre de George ; ils lui ont enseigné l'attention et la compréhension plus subtile et plus sûre d'une ancienne manière et la formabilité pour une manière constamment renouvelé [...]." 73-81 La mer.NBP17Brodersen s'exprime fortement contre la civilisation des masses. 80sq Il y a trois figures de garçons, nées de la mer. Ce sont les incarnations du destin inévitable et proche, "les puissances de la vie sans lesquelles aucune renaissance n'est possible." NBP:14Die Äussersten.15Cf. supra, ad 56.16Allusion aux Vikings ?17Das Meer. FIN
Brodersen, Un humanisme racial.vendredi 30 mars 2012 23:22Le paradigme d’un humanisme racial :Une possibilité pour l’Europe ?Esquisse de Stefan George. Deutscher und Europäer (Stefan George. Allemand et Européen) d'Arvid Brodersen, Berlin :Die Runde MCMXXXV, 81p.1Par Léonore Bazinek (Laboratoire ERIAC, Université de Rouen).   A.   Notices préliminaires. Pourquoi cette présentation ? Les traductions françaises des œuvres du poète allemand Stefan George (1868-1933) se sont multipliées en ce début du XXIe siècle, cent ans après son apogée en Allemagne.En effet, George a dominé pendant une trentaine d'années la vie poétique de langue allemande. Il vaut alors la peine de se demander comment ce phénomène a été possible. Nous voyons que les raisons de son succès ne peuvent pas être exclusivement liées à son époque. Et pourtant, ses œuvres mystiques rappellent les derniers avatars d'un romantisme dépassé. Pour le moins, si on admet que son style boursouflé ne correspond plus à nos goûts, que ses histoires cruelles sont devenues, à l'ère des jeux vidéo, des banalités, il reste son inventivité de présentation : George, peut-être plus que nul autre, a veillé à ce que la forme de l'œuvre couvre entièrement son contenu. George a poussé les réflexions de cet ordre jusqu’au domaine philosophique, revendiquant - à en croire Brodersen - que, pour l’homme, cela devrait être pareil. Par conséquent, l’homme doit habiter le sol d’où il provient. Il doit regagner laPureté de sa race dans son peuple, et cela sur son propre sol. 2 L'exposé de Brodersen, que je retrace ici en ses grandes lignes, atteste l'existence tout à fait objective (et naïve ?) d'une telle doctrine raciale qui se veut philosophique - et dont George a été un représentant exemplaire. Brodersen défend, au début des années 1930, cette version humaniste de cette doctrine comme paradigme à venir. Notons au passage que la construction et la forme argumentative de son exposé correspondent au petit livre Alfred Rosenberg und der Mythus des 20. Jahrhunderts (Alfred Rosenberg et le mythe du 20e siècle) d'Alfred Baeumler (Munich:Hoheneichen 21943, 111p.). Autant Baeumler que Brodersen s’attachent à montrer le lien indispensable et irremplaçable entre l’envergure d’un esprit et son sol natal. La brève présentation qui suit se comprend comme invitation à la réflexion. Elle retrace, dans l’ordre des chapitres, le contenu de ce document en français. Les idées principales sont résumés, appuyées par quelques citations. Les titres des chapitres sont traduits, avec la formulation allemande en note. J'ajoute aussi les prénoms et les dates dans la mesure du possible pour chaque personnalité que Brodersen convoque.  Qui a été Arvid Brodersen ? 1Chez le même éditeur : Vom Schicksal des deutschen Geistes. Mitternachtsvorträge im Rundfunk allemand. Discours radiophoniques de minuit>, 140p; Helbing, Lothar, Der dritte Humanismus ,108p.; Weinstock, Heinrich, Polis. Der griechische Beitrag zu einer deutschen Bildung heute, an Thukidydes erläutert Lacontribution grecque à la formation allemande d'aujourd'hui, expliqué à l'exemple de Thucydide>, 120p. ; Huldigung. Geschichteeiner Runde .2 Rappelons l’attentat de Anders Breivik (juillet 2011).1Le norvégien Arvid Brodersen (22. 09. 1904 Trondheim – 2. 07.1996 Oslo) a étudié la sociologie à Berlin. Il a travaillé pour l’Unesco et à la New School for Social Research à New York City.3II faisait apparemment partie d’un mouvement de résistance pendant la deuxième guerre mondiale et il arrivait à intercepter des messages de la Wehrmacht .4Malgré ce cv impressionnant, je réponds clairement avec un non à la question du départ. Aucune version de cette Weltanschauung meurtrière n’est admissible. Bien au contraire, il s’agit désormais de déceler les endroits où elle s’est entretemps subrepticement inscrit. B. Présentation.5 "Traité dans la forme d'un essai", issue d’une conférence donnée "devant des artistes et des spécialistes d'art norvégiens".7-13 L'européanité allemande.5Le romantisme depuis Johann Gottfried Herder (1744-1803) se caractérise par la découverte du racial par les Allemands. Cette position se met en opposition à la définition d'un être humain déterminé par la raison. Ce mouvement a été opposé au classicisme qui a redécouvert l'antiquité.8 Cette "affirmation décidée de son propre peuple et de son propre destin" n'est pas un chauvinisme. Brodersen renvoie au norvégien Hendrik Steffens (1773-1845) qui pouvait dire par rapport à son disciple, le danois Adam Oehlenschläger (1779-1850) : "Je le lui ai donné à lui-même."9 La personnalité du peuple produit une richesse des formes dont l'ensemble est l'Europe.Jusqu'à 13 Le classicisme a introduit la nostalgie du sud. "Ce mouvement est à la fois völkisch et trans- ou métavölkisch". Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832) a fait le chemin pour rien ; Friedrich Wilhelm Nietzsche (1844-1900) s'abîmait, car il haïssait l'Allemagne. Napoléon (1769-1821) a cherché une synthèse européenne. Il a fallu alors "un autre" qui finalement va mener à bien cette nostalgie.14-19 Pèlerinage européen.6Jusqu'à 16 De par ses origines ,George pouvait réaliser intuitivement "à partir de son centre allemand l'unité essentielle de ce continent pluriel, traversé par des tensions et des oppositions".720-25 Cercle européen.8Jusqu'à 21 George entretient des "relations d'amitié et de communauté de travail", mais "sans élévation d'un cosmopolitisme sans caractère."3 Cette école a accueilli des immigrés allemands qui sont restes très proche de ce qui présenté ici.4 J’ai repris ces informations de la wikipédia en anglais. Elle donne des links qui dirigent vers des textes en norvégien.5 Deutsches Europäertum.6 Europäische Wanderschaft.7Brodersen se réfère à plusieurs reprises au norvégien Hans E. Kinck (1865-1926).8Europäischer Kreis.2Jusqu'à 25 George apprend des langues ; il traduit. Ainsi, "le fondement de son travail estl'Allemagne, pas comme une île, mais comme le coeur du continent."26-33 Premières oeuvres.928 "Il ne discerne dans aucun de ces livres explicitement entre le pays natal Heimat> et le monde."32 Brodersen renvoie à Ernst Morwitz (1887-1971) : "«A travers de tous les tournants de sondéveloppement, le poète reste au bord des eaux maternelles, d'un fleuve qui indique la limite du terrain parcouru et qui sert en même temps, comme les légendes et le poème en miroir du Septième cercle, pour l'examen des traits de visage changés par l'expérience. «"33 Les frontières qui se désignent ainsi correspondent aux frontières de l'Europe. : "Car en lui apparaissent comme deux domaines séparés de la réalité [d’un côté] ce qui est lié au pays natal Heimisches>, et [de l’autre,] l'étranger."34-41 Pays natal et le Sud.10George : "«Je veux, vous devez !»", ce qui correspond à sa conception de l'homme qui se distingue soit par une réceptivité féminine, soit par un esprit masculin.Le peuple, ce n'est pas la multitude ; les hommes, ce sont les Allemands.40 "George haït ce monde et sa chasse sacrilège de ce qu'il appelle bonheur (lui, George, l'appelle mort) - il haït ce monde avec son être le plus intime, non seulement avec son cerveau ; et il haït l'être intime et entier de ce monde. Il ne veut en rien le changer ou l'améliorer, il lui souhaite tout simplement assez de ce «bonheur» qu'il désire - afin qu'il en crève."42-51 L'Empire entier.11Le Tapis, c'est l'Allemagne. L'Anneau signifie que le sud est intégré à travers le Rhin.51 "Le sixième tableau du Rhin donne enfin la prophétie pour le nouvel Empire des Allemands. Avant que le peuple n’intègre le feu du sud qui souffle du Rhin et de ses poètes, l'Empire ne pourrait pas s'élever, ne pourrait pas fêter sa renaissance."52-61 Allemagne secrète.1255 Goethe et Friedrich Hölderlin (1770-1843) n'ont pas vu ce que George a pu voir : "la réalisation de leur rêve du sud".56 "Stefan George est un poète patriotique. Sur ce patriotisme repose sa bonne européanité, car aujourd'hui, il n'y a bien évidement plus de général sans le particulier et sans le spécial. Et sans le völkisch, pas d'européen."1360 "L'œuvre tout entière de George est au service de cette transformation profonde qu'il subit et qui amène également une transformation étendue et en profondeur de l'Europe. [...] Les Allemands [...]ont changé leur emplacement spirituel sur le continent tout entier. Ils [...] circulent bienheureux et9 Erste Werke.10Heimat und Süden.11Das ganze Reich.12Geheimes Deutschland.13On remarquerait que Brodersen a parfaitement intégré la logique qui part des existentiaux, cf. aussi infra, ad 67.3 satisfaits autour du sud intime. [...] Ils sont le repos qui se transforme, le peuple qui est réellement le cœur de l'Europe." D'où la polarité.61 Brodersen cite, pour affirmer son argumentation à propos du sud, Ernst Moritz Arndt (1769- 1860), sans donner la source de sa citation.62-72 Les plus extrêmes.1462 "[...] déplacement vers le nord du terrain essentiel > créateur de culture et porteur de l'histoire de l'Europe [...] Ce n'est pas un processus purement spirituel et culturel, mais un événement naturel et biologique avec des conséquences spirituelles et culturelles immenses." Brodersen renvoie à Hugo Hassinger, Geographische Grundlagen der Geschichte.66 "[...] cette heure mondiale fait valoir la loi du métissage."67 "Pas de séparation raciale, pas d'analyse, mais synthèse [...] le sang précieux [...] vers l'intérieur de l'Allemagne."1568 Il en résulte la "race des conducteurs sur la mer du nord",16 "la race des fermiers de l'intérieur (race essentiel >)", la race légère du sud (race de vin)". Elles s'unissent et devient ainsi "une synthèse völkisch, allemande et également trans-völkisch européenne." Les "traits des trois races d'origine de l'Europe s'unissent pour devenir des images allemandes éternelles," ce qui correspond aux extrémités qui inclut aussi les juifs.69 "Nous tenons plus spécialement en ces temps à notre devoir de le prononcer de façon indubitable, et nous voulons simplement répondre à ceux qui s'autorisent à faire des reproches au poète : les amis judéo-allemands ne peuvent pas être soustraits de l'œuvre de George ; ils lui ont enseigné l'attention et la compréhension plus subtile et plus sûre d'une ancienne manière et la formabilité pour une manière constamment renouvelé [...]."73-81 La mer.17Brodersen s'exprime fortement contre la civilisation des masses.80sq Il y a trois figures de garçons, nées de la mer. Ce sont les incarnations du destin inévitable et proche, "les puissances de la vie sans lesquelles aucune renaissance n'est possible."14Die Äussersten.15Cf. supra, ad 56.16Allusion aux Vikings ?17Das Meer.4

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